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Une visite médicale nécessaire avant une thérapie douce

Dans son dernier communiqué, l’Ordre des médecins incite les malades à effectuer une visite médicale avant d’opter pour une thérapie douce comme l’homéopathie, l’acupuncture ou l’ostéopathie. Parce que ces pratiques « ne peuvent en aucun cas être une alternative à la médecine clinique scientifique », l’Ordre exige un bilan médical obtenu chez un médecin généraliste ou spécialiste agréé avant de s’orienter vers ces thérapies complémentaires.

Dans cet avis rendu public le 9 février dernier, le Conseil national de l’Ordre des médecins insiste sur le fait que « l’accès direct aux pratiques orientées sur la thérapeutique particulièrement symptomatique, sans efficacité sur l’évolution des processus malsains dont le patient pourrait être victime, n’est pas acceptable, principalement au moment où les exécutifs renforcent les campagnes de dépistage pour encourager le diagnostic précoce ».

En guise de rappel, l’Ordre confirme que la réalisation d’un diagnostic implique une maîtrise globale de la médecine et un accès calculé aux examens complémentaires tels la biologie et l’imagerie. Avant l’aval des arrêtés d’exécution du 29 avril 1999 relative aux pratiques non conventionnelles, le Conseil national s’adresse particulièrement à Laurette Onkelinx, ministre des Affaires sociale et de la Santé publique et responsable des dits arrêtés.

Des concertations en cours

Cette démarche de l’Ordre des médecins entre dans le cadre d’une grande concertation qui implique tous les acteurs de l’univers de la médecine et ceux des médecines parallèles : boycotte de la concertation officielle par les médecins, débats télévisés pour les spécialistes de médecines alternatives et une orientation vers les thérapies non conventionnelle « subordonnée » à un bilan médical pour l’Ordre des médecins.


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